Image schématique d'un chat-satellite de type soucoupe volante passant au-dessus d'un télescope avec une vitesse de 7,5 km/s (ou 27000 km/h) à une altitude de 800 km.
Les communications optiques en espace libre entre la Terre et les satellites de communications sont en plein essor. Ces systèmes permettraient d’augmenter la couverture terrestre et le débit des transferts de données, si les perturbations dues à la présence de l’atmosphère peuvent être compensées. L’optique adaptative a donc depuis longtemps investi ce champ d’application. Par rapport à l’astronomie, on peut relever en particulier :
- un fonctionnement de jour donc une turbulence plus forte que de nuit, et en particulier une scintillation bien plus importante
- pour les satellites en orbite basse (situés à moins de 2000 km d’altitude), une vitesse (de l’ordre de 27000 km/h) qui induit des vitesses apparentes très rapides des couches turbulentes
Après des simulations ayant montré l’intérêt de recourir à une commande prédictive dans un cadre simplifié d'imagerie satellitaire ou de lien descendant en communications optiques en espace libre [Prengère2020], nous collaborons avec DLR (le centre aérospatial allemand, Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt) pour l’élaboration d’une commande LQG en conditions réalistes [Torres2022].