Aller au contenu principal Aller au menu Aller à la recherche

Léa Dubois, lauréate du prix Prix L’Oréal-UNESCO 2024 pour les Femmes et la Science

  • Institut
  • Institut d'Optique
  • Laboratoire Charles Fabry, Gaz quantiques
Léa Dubois, lauréate du Prix L’Oréal-UNESCO 2024 pour les Femmes et la Science

 

Léa Dubois, ancienne doctorante au LCF, fait partie des 35 lauréates du prix Jeunes Talents France 2024 pour les Femmes et la Science de la fondation L’Oréal-UNESCO

Engagée, Léa Dubois l’est avec certitude dans son domaine, la physique quantique, comme le prouve notamment la thèse qu’elle mène sur la 'Dynamique hors-équilibre d'un gaz de Bosons 1D', portant sur l'étude d'atomes ultra-froids.

Mais elle met également son enthousiasme au service d’évènements, tels que les Olympiades internationales de physique, et s’engage pour la promotion de la place des femmes en science, en tant que membre de la commission « Femmes et Physique » de la Société Française de Physique.

"Il y a une forme de fierté à être une femme en science,

car c’est un chemin qui ne semble pas évident de prime abord."

Quels sont les enjeux de vos recherches et leurs applications ?

Je me consacre à l’étude des gaz quantiques ultra-froids. Imaginez des atomes tellement froids qu’ils se comportent de manière inédite : similaire aux photons en optique ou aux électrons dans les solides. Mon but est de comprendre comment ces gaz réagissent dans un environnement particulier que j’ai créé, en les contraignant sur une seule ligne. Je peux ainsi les perturber et observer leurs mouvements. Percer les secrets de ces gaz pourrait aider à révolutionner l’électronique, car leurs comportements ressemblent à ceux des électrons dans les matériaux conducteurs.

Pourquoi avez-vous choisi une carrière scientifique ?

J’aime les sciences depuis l’enfance. J’ai toujours été intéressée par la compréhension des phénomènes physiques à l’échelle microscopique et macroscopique. La recherche permet d’apprendre en permanence, et d’acquérir aussi bien des compétences scientifiques que des compétences sociales, car c’est un monde qui repose sur la collaboration et le partage.

Que changerait une meilleure représentativité des femmes dans la science ?

En montrant que ce n’est pas un choix de carrière destiné seulement aux hommes, on donnerait davantage envie aux jeunes filles de faire des sciences. Par ailleurs, cela serait bénéfique pour la communauté scientifique dans son ensemble, puisque cela apporterait mathématiquement plus de cerveaux et de nouvelles idées. J’en suis profondément convaincue, c’est pourquoi je me suis récemment investie au sein de la commission « Femmes et Physique » de la Société Française de Physique.

Site réalisé par Intuitiv Interactive